Les ingénieurs d’AIRBUS apprennent beaucoup en étudiant l’efficacité aérodynamique des vols d’oiseaux et de certains poissons et notamment des albatros et des requins qui ont mis probablement des millions d’années avant d’arriver à leur maîtrise dans ce domaine et il a été notamment découvert qu’alors que pour les avions on essaie de rendre toutes les surfaces extérieures aussi lisses que possible les requins par exemple ont une peau parsemée de mini excroissances ( riblets ) qui semblent réduire la traînée notamment à grande vitesse ; des essais ont été effectués en soufflerie qui ont montré en effet que les résultats étaient très utiles en régime de croisiére à grande vitesse . Par ailleurs les albatros peuvent parcourir des centaines de km sous de forts vents malgré un ratio envergure/corde beaucoup plus élevé que celui des avions d’AIRBUS aussi Tom WILSON , ingénieur d’AIRBUS , constate que « la façon dont la nature a résolu les problèmes de vol des oiseaux nous ouvre des voies pour améliorer les vols des avions « . Plusieurs départements d’AIRBUS étudient les applications des enseignements des vols des oiseaux ( biomimicry ) à celui des avions et une étude de recherche publique a été confiée à AIRBUS avec la participation de LUFTANSHA TECHNIK et de BREMER WERK pour continuer à explorer la possibilité d’utiliser pour les A 350xwb après 2020 des revêtements d’aîles et de gouvernes horizontales s’inspirant de la peau des requins . Lee-Ann RAMCHERITA , Manager innovation en physique du vol , a souligné : » Nous voulons comprendre comment notamment les insectes , les oiseaux et les chauve souris peuvent détecter puis intercepter leurs cibles en dépit de l’environnement ( vent , pluie …) car cela nous aidera pour concevoir nos futurs aéronefs « .