Editions Le livre de Paris

 

Le pot-pourri d’articles trouvés dans la collection de « L’Illustration » constitue indéniablement un document de grande valeur pour la connaissance de l’histoire de l’aviation. L’aéronautique a vu le jour grâce aux frères Montgolfier dont les travaux ont permis à Jean-François Pilâtre  de Rosier et au marquis François d’Arlandes de s’élever dans les airs, le 21 novembre 1783. A ce premier vol en montgolfière succédait, dix jours plus tard, le premier vol humain en ballon à gaz, avec Charles et Robert. Pendant cent ans, ce fut le ballon à gaz, puis apparut le dirigeable, et plus tard l’aéroplane. En 1869, lorsque Victor Hugo s’adressait à un aéronaute pour lui déclarer sa foi en la navigation aérienne, il devait connaître certains projets de plus lourd que l’air comme celui de Henson, qui apparaît, en 1843, dans les premières pages de cette revue illustrée. Clément Ader apparaît discrètement dans le page de « L’Illustration », cette discrétion voulue laisse planer un doute sur la réalité de son vol.  « L’Avion III » a volé sept ans plus tard, en 1897. Pendant les dix années qui ont suivi, l’aviation a connu une série d’entreprises originales de personnages de génie qui devaient tout faire par eux-mêmes : concevoir, fabriquer et piloter. En 1907, nombreux sont les hommes volants qui veulent gagner le fameux prix qui récompensera le premier à être revenu à son point de départ après avoir parcouru 1 kilomètre. C’est finalement Henri Farman qui remporte l’épreuve le 13 janvier 1908. Son avion ? Un Voisin, modifié Farman avec quelques conseils d’Henri Fabre. Le berceau de l’aviation était la France et l’aviation française allait occuper la place de tête pendant vingt ans. L’armée s’intéresse sérieusement à l’aviation à partir de 1910. L’industrie aéronautique aura fabriqué pendant la guerre 50 000 avions et 90 000 moteurs. Notre production est la meilleure. Elle mobilise, à la fin de la guerre, 190 000 personnes, qui font sortir d’usine un avion tous les quarts d’heure et un moteur toutes les dix minutes. Ces avions et, surtout, ces moteurs sont largement utilisés par nos alliés. La guerre à peine terminée, on se tourne vers l’exploitation commerciale du formidable outil aérien. Les raids permettent d’éprouver et de prouver les qualités fondamentales d’allonge et d’endurance. La réussite de Charles Lindberg est le plus fameux exploit de l’entre-deux-guerres. Cette performance annonce la suprématie prochaine de l’aéronautique américaine. Pour le grand public, le nom le plus prestigieux de l’aviation de ces temps de paix est celui de Mermoz. Avec celui de Guillaumet, il évoque l’épopée de l’Aéropostale. en 1920 ; au Bourget, le point d’embarquement des passagers n’est indiqué que par un portique sommaire. En 1938, au même endroit, on met en service une aérogare de plus de 200 mètres de long.
L’aérogare du Bourget est maintenant destiné à une nouvelle mission, celle de préserver et de présenter au public la collection nationale d’avions anciens. Le lecteur de cet ouvrage pourra trouver au Bourget, au musée de l’Air (et de l’Espace), de nombreux objets décrits ou évoqués dans les articles de « L’illustration ».

OUVRAGE CONSULTABLE  AU PLESSIS-ROBINSON                 Livre. 130   Etagère XIII*

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