Editions T T U
« Dessine-moi un avion », si Saint-Exupéry
avait choisi un avion plutôt qu’un mouton, l’histoire du Petit Prince aurait
été différente. Mais le Petit Prince n’avait pas besoin d’avion. Nous, oui.
Pour nous déplacer, explorer, nous défendre. Pour rêver, aussi. Comme ces
centaines de milliers de visiteurs qui vont, une fois de plus, regards tournés
vers le ciel, contribuer au succès du 44ème Salon du Bourget.
Bientôt ce « vénérable » Salon aura cent ans ! Mais on y
découvre toujours les machines de demain. Le rêve continue… La passion
française qui pousse « papa, maman et les enfants » à y venir est du
même ordre que celle qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, a poussé
ingénieurs, ouvriers et techniciens, à reconstruire une industrie, à innover, à
redonner vie aux ailes françaises.
Foison de prototypes, courtes séries, appareils mythiques. Enfin, viennent les
grands succès : Caravelle et ses moteurs en nacelle, sa finesse. Concorde,
qui bientôt retrouvera ses grands espaces. Airbus, le A300, premier bimoteur
gros porteur. Avant et ailleurs, il y avait eu les études sur le statoréacteur,
ou l’idée toute simple du rotor de stabilisation caréné pour les hélicoptères.
Au passage, les sociétés s’étaient regroupées, la coopération européenne était
née. Français et Anglais pour Concorde, Français et Allemands pour Airbus, puis
pour les hélicoptères. Aujourd’hui l’industrie aéronautique européenne est née.
L’aventure se poursuit. Différente.
Nous avons voulu, à l’occasion du premier Bourget du siècle, rappeler
brièvement ce que furent ces années : donner à voir, pour les uns, se
souvenir, pour les autres. Il nous a fallu choisir. Mais l’essentiel est là,
une petite centaine d’engins volants, résultat de cette passion.
OUVRAGE CONSULTABLE AU PLESSIS-ROBINSON Livre.208 – Etagère XI*
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