Il y a quatre-vingts ans prenait fin la terrible épreuve que fut pour la France, l’Europe et le monde, la Première Guerre mondiale.

Quatre ans de combats harassants, héroïques et meurtriers ; des millions de victimes ; des familles meurtries, décimées ; des esprits bouleversés, tel fut le prix à payer avant que ne retentisse le clairon de l’armistice.
C’est le 18 juillet 1918 qu’est lancée la contre-offensive alliée qui conduira rapidement à la victoire.
C’est le 7 novembre que les négociateurs allemands engagent les pourparlers. La suite nous la connaissons ; quatre jours seront nécessaires pour conclure la fin des combats. Quatre jours de guerre avec ses morts. Le dernier soldat français tombera à 10h50, le 11 novembre. La guerre était finie.
Les sacrifices consentis par la France sont inoubliables.
1 400 000 morts – 600 000 invalides ; un quart des jeunes entre 18 et 25 ans fauchés.
900 000 maisons détruites ; 10 000 usines dévastées ; 54 000 km de routes endommagées ; 3 000 000 d’hectares de terres cultivables ravagées. La guerre est effroyable, on le sait.
Mais au-delà de la cruauté des chiffres, rendre hommage aux « poilus », à tous les soldats venus de France, des DOM-TOM, d’Afrique, d’Indochine, ceux aussi venus d’Amérique, d’Océanie et des autres pays d’Europe pour défendre notre liberté, c’est restituer le sens de leur engagement.
Si tous ont accepté tant de souffrances, c’est que le destin collectif du monde et celui de la France en particulier, leur importait plus que leur destin individuel.
Ils se sont battus pour la France et ses valeurs démocratiques, la Liberté, l’Egalité et la Fraternité